Les poissons d’eau douce
C’est à deux pas de la très chic avenue Louise. Pourtant, ce n’est pas vraiment la même public qu’on croise au Stekkerlapatte (« poisson d’eau douce » en Brusseleir). Il faut pour le trouver se plonger dans les sombres ruelles en contrebas du Palais de Justice…
Certains connaissent sans doute l’endroit pour sa cuisine belgo-française. Ce qui est moins connu, c’est le programme sans onglet ni croquettes de crevettes qui se déroule à l’étage. Tous les jeudis, les patrons accueillent de jeunes musiciens qui viennent avant tout pour partager leur recherche musicale. Le programme, original et éclectique, va de la musique de chambre (et de fait, on a un peu l’impression d’être assis dans son salon) au jazz, flamenco et musique du monde.
Un petit exemple. Le dernier jeudi de janvier, c’était Zwiebel qui s’est produit, un projet acoustique d’une chanteuse-guitariste allemande et d’une violoniste flamande. L’ « esprit du Nord » est au centre de leur répertoire, notamment avec des reprises de Kurt Weil (le compositeur de l’Opéra de Quat’sous de Bertold Brecht). On retiendra d’ailleurs la chanson "Vom ertrunkenen Mädchen", pour « la jeune fille noyée », dont, pour l’histoire, le corps était traversé de multiples petits poissons. Chansons en néerlandais aussi, avec une harmonie qui avait de quoi tordre le cou aux idées reçues sur la musicalité de la langue d’Hugo Claus.
Parmi les compositions originales, la chanteuse Anja Kowalski nous a chanté le conte, d’origine inconnue et douteuse, d’une jeune fille enrhumée parce qu’elle ne portait pas de culotte. Les reprises en français tournent essentiellement autour de Gainsbourg, Piaf et Brassens, et sont souvent soutenues par des percussions, parmi lesquelles leur création : la « grosse caisse à linge sale ».
Pour les deux artistes, la musique doit avant tout raconter des histoires. Un petit côté cabaret donc, qui a été tout à fait bien soutenu par l’ambiance intimiste du Stekkerlapatte.
Stekkerlappate
4, rue des Prêtres
1000 Bruxelles
Concerts gratuits tous les jeudis à 21h30
Certains connaissent sans doute l’endroit pour sa cuisine belgo-française. Ce qui est moins connu, c’est le programme sans onglet ni croquettes de crevettes qui se déroule à l’étage. Tous les jeudis, les patrons accueillent de jeunes musiciens qui viennent avant tout pour partager leur recherche musicale. Le programme, original et éclectique, va de la musique de chambre (et de fait, on a un peu l’impression d’être assis dans son salon) au jazz, flamenco et musique du monde.
Un petit exemple. Le dernier jeudi de janvier, c’était Zwiebel qui s’est produit, un projet acoustique d’une chanteuse-guitariste allemande et d’une violoniste flamande. L’ « esprit du Nord » est au centre de leur répertoire, notamment avec des reprises de Kurt Weil (le compositeur de l’Opéra de Quat’sous de Bertold Brecht). On retiendra d’ailleurs la chanson "Vom ertrunkenen Mädchen", pour « la jeune fille noyée », dont, pour l’histoire, le corps était traversé de multiples petits poissons. Chansons en néerlandais aussi, avec une harmonie qui avait de quoi tordre le cou aux idées reçues sur la musicalité de la langue d’Hugo Claus.
Parmi les compositions originales, la chanteuse Anja Kowalski nous a chanté le conte, d’origine inconnue et douteuse, d’une jeune fille enrhumée parce qu’elle ne portait pas de culotte. Les reprises en français tournent essentiellement autour de Gainsbourg, Piaf et Brassens, et sont souvent soutenues par des percussions, parmi lesquelles leur création : la « grosse caisse à linge sale ».
Pour les deux artistes, la musique doit avant tout raconter des histoires. Un petit côté cabaret donc, qui a été tout à fait bien soutenu par l’ambiance intimiste du Stekkerlapatte.
Stekkerlappate
4, rue des Prêtres
1000 Bruxelles
Concerts gratuits tous les jeudis à 21h30